Malheureusement, rien ne saurait être à la hauteur de la souffrance de Loïc Liber et de sa famille. La justice des hommes est si souvent décevante… Et l’hypocrisie si grande !


Kelly Pujar – Publié le
La salle d’audience est moins pleine qu’en première instance. Les bancs de la presse plus clairsemés. Pourtant se joue au palais de justice de Paris le procès en appel du frère de Mohamed Merah, auteur de sept assassinats en mars 2012.
Sur le banc des accusés : Abdelkader Merah et Fettah Malki, poursuivis pour complicité d’assassinat et association de malfaiteurs à caractère terroriste.
A la barre, Me Laure Bergès-Kuntz. A son tour de plaider pour son client Loïc Liber. Le Guadeloupéen est pensionnaire de l’Institution Nationale des Invalides à Paris. Le militaire grièvement blessé le 15 mars 2012 à Montauban assiste à l’audience par visioconférence avec son père. « Loïc n’a pas le moral. Il pense beaucoup à ses amis soldats et aux victimes de Toulouse« , explique Emilienne Jean-Baptiste, sa mère présente à l’audience.