Bien sûr que c’est grave d’être gros ou grosse d’ailleurs. En tous les cas, ce n’est pas sans conséquences. Ceux qui disent le contraire sont sinon des menteurs, au moins des personnes qui ne disent pas la vérité. Il y a 40 ans, tout le monde était fit dans les Outre-mer. Regardez vos albums photos des années 70 par exemple, et vérifiez. Alors que s’est-il passé ? Que peut-on y faire ?
En tous les cas, ce n’est pas ce mensonger bodypositive (en perte de vitesse depuis qu’une certaine Kim K a décidé de passer à la taille 32 ?) qui va arranger cette triste situation sanitaire ultramarine avec son corollaire d’hypertension, problèmes cardiaques et diabète de type 2, …, qui s’ajoute à tout le reste.
Le COLLECTIFDOM
RP
Le nombre de personnes en surpoids dans les Outre-mer est largement supérieur à celui de l’Hexagone. Si la rondeur n’est pas un problème en soi, en revanche, l’obésité présente des risques pour la santé.
Un Indice de Masse corporelle supérieur à 40, c’est le seuil au-delà duquel la médecine parle d’obésité morbide. Cela signifie que l’excès de surpoids est tel qu’il augmente les risques de maladie de manière très significative.
L’obésité dans les Outre-mer
Dans les Outre-mer, le nombre de personnes qui souffrent d’obésité (IMC supérieur à 30) est largement supérieur à celui de l’Hexagone.
Elles représentent 28 % de la population Antilles et plus de 40 % à Mayotte, en Polynésie, et en Nouvelle-Calédonie. Alors que le taux est de 17 % dans l’Hexagone. La suite La 1ère France Info – Tessa Grauman • Publié le 28 février 2024 à 17h15
Pour 7 types de cancers sur 10, les Guadeloupéens ont moins de chance de survie que les habitants de l’Hexagone
Comment expliquer de tels écarts ?
De tels écarts s’expliquent d’abord par une participation moins importante aux campagnes de dépistage des cancers en Guadeloupe, et donc des dépistages à des stades plus avancés de la maladie, ensuite par un retard dans le recours ou dans l’accès aux soins ; en raison de la comorbidité, les personnes atteintes de cancer souffrent aussi souvent d’autres pathologies chroniques comme le diabète, l’hypertension, les maladies cardio-vasculaires, des pathologies susceptibles de réduire la survie des personnes atteintes d’un cancer. La suite La 1ère France Info.
