Donc, partout ailleurs où il y a des centenaires, c’est dû à des mesures alimentaires, environnementales, de mobilité, sanitaire, tout ce qui favoriserait une vie plus longue ; mais aux Antilles, ce serait une espèce de gène de l’esclave qui se transmettrait. Quel bullshit !
« Une sélection de gènes favorables à la longévité consécutive à l’extrême surmortalité infligée hier par l’esclavage aux ancêtres des supercentenaires d’aujourd’hui. » Mais comment peut-on écrire de telles choses ?
Donc si on comprend bien, la grande quantité de poisson consommée aux Antilles, le cadre de vie agréable, la mobilité des aînés (jardinage, marche à pied), la consommation de fruits et légumes, l’aide des enfants qui rompt l’isolement, enfin tout ce qui serait valable pour tous les autres centenaires, ne l’est pas pour ceux des Antilles, c’est niet. C’est le gène de l’esclavage qui s’exprime.
Encore victimes, toujours victimes, éternellement victimes, jamais maitres de son destin et avec des chaînes génétique en plus !
Pas pour moi !
RP Le COLLECTIFDOM

Publiée en 2021, une étude démontre un lien ténu entre la longévité des centenaires aux Antilles et la prévalence génétique de ces dernières, qui aurait été fortifiée par l’esclavage.
De fil en aiguille, le directeur de recherche développe son raisonnement et en vient à évoquer une hypothèse surprenante : les esclaves antillais auraient transmis des gènes « favorables à la survie », ce qui expliquerait en partie la longévité des supercentenaires antillaises.« Sélection naturelle »
Pour Jacques Vallin, « l’histoire du peuplement de ces territoires [des Antilles, ndlr] offre des arguments très raisonnables à l’existence de puissants facteurs génétiques. » Jusqu’à l’abolition de l’esclavage en 1848 en France, beaucoup ont été capturés en Afrique et déportés aux Antilles dans des conditions inhumaines. Une fois sur place, les travaux forcés et les traitements brutaux infligés forcent le directeur de recherche à penser qu’une « sélection naturelle » s’est développée. Suite 1ère France Info.

Agissons, demandons la suppression du ministère des Outre-Mer–Pétition
