Pour la première fois, vraiment ? C’est un peu l’arlésienne et de toutes les manières à 3 ans, qui peut s’avancer ainsi ? Rappelons-nous de Alain Jupé ou d’Edouard Balladur et même de Ségolène Royal.
Une chose semble sûre, est le fait que tout est fait pour qu’elle y arrive. tout. Ce type de vote au delà de 16% est la plupart du temps, un vote de contestation, de colère. Je ne vais pas rappeler le score obtenu dans les Outre-Mer par ce parti, aux dernières présidentielles et son pendant pour le vote à l’extrême gauche.
C’est un vote qui, si les politiques prenaient véritablement les problèmes des français en main, [ l’exemple des agriculteurs français à qui le gouvernement versera en râlant 400 millions versus : 7,39 milliards d’euros à l’Ukraine, dont 5,98 milliards d’euros dans le cadre de l’aide européenne ] resterait dans les 16%. Les attentes envers ce parti, pour qui lui glisserait un bulletin, seront à la hauteur des déceptions : il suffit de regarder l’Italie et Giorgia Meloni. Quand on est aux manettes et que le réel s’impose, on fait fi des promesses de toutes les façons intenables. C’est qu’il faut faire tourner la boutique !
De plus, avec qui gouvernerait-elle, un gouvernement de cohabitation ? Avec quelles finances, quels partenaires ? Quel parlement ? Le pays passerait-il au rang des pestiférés ? La France mériterait à sa tête, des personnes avec des convictions, des engagements forts, de l’intelligence et beaucoup de courage. Comment ça c’est trop ?
À trois ans de l’échéance présidentielle, Marine Le Pen caracole en tête des intentions de vote et se place désormais en position de prétendante à la victoire selon un sondage Ifop-Fiducial* pour Valeurs Actuelles. Quel que soit le candidat estampillé macroniste en lice, la candidate du RN arriverait en tête au premier tour : en forte progression, elle obtiendrait 36% des voix, loin devant Édouard Philippe ou Gabriel Attalavec chacun 22% des suffrages.
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