Mais réparation comment, pour qui et à quel prix ? Quel est le prix du sang et des larmes ? Celui du mépris ?
Alors que la Cour de cassation a définitivement rejeté la demande du MIR (Mouvement international pour les réparations), un établissement d’enseignement supérieur américain vient de mettre en place un dispositif dans ce sens après consultation de ses élèves.
© WIN MCNAMEE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP Vue de l’université Georgetown à Washington, DC.
Aux Etats-Unis, de nombreux politiciens démocrates évoquent ce dossier. Et un établissement d’enseignement supérieur vient même de mettre en place un dispositif dans ce sens après consultation de ses élèves. Les étudiants de l’université de Georgetown à Washington ont donc accepté de cotiser à un fonds au profit de descendants des esclaves vendus au XIXe siècle par leur établissement. Le système débuterait à la rentrée 2020.
Dès l’an prochain les 7000 étudiants de l’université de Georgetown verseront chacun 24 euros par semestre en plus de leurs droits d’inscription. Les fonds récoltés contribueront notamment à l’éducation des descendants des 272 esclaves vendus en 1838 par leur établissement, alors endetté, et tenu par les jésuites.
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