Une étude montre que les originaires d’Outre-mer sont pénalisées à l’embauche, contrairement aux personnes « sans ascendance migratoire ou d’origine européenne ». Une discrimination qui se traduit également par des salaires plus faibles et un taux de chômage plus élevé.
Malheureusement, personne ne pourra s’en étonner. Même si les français d’origine ultramarine qui ne sont en rien des immigrés, peuvent souffrir des mêmes discriminations en matière d’emploi et de rémunération. Le niveau de diplôme compte si on veut démarrer à un niveau de grille salariale convenable : Il faut lutter contre le décrochage des étudiants ultramarins qui pour certains, une fois arrivés dans l’hexagone y vivent très mal : problèmes économiques, rupture physique avec le famille, habitat, isolement, découverte du racisme, etc. Il faut en plus que ces travailleurs d’origine ultramarine luttent contre les préjugés tenaces de la société française (qui les voit plutôt subalternes que responsables) et peut-être aussi… qu’ils aient plus confiance en eux et en leur valeurs, celles avec lesquelles ils ont grandis dans leur département de naissance.
L’effort de l’Etat pour l’égalité et en fait l’effort de chacun, ne doit pas se relâcher.
De 1990 à 2014, les inégalités sur le marché du travail régressent, mais les discriminations persistent, notamment pour les Ultramarins originaires de Guyane, de Martinique, de Guadeloupe et de La Réunion. C’est ce que dévoile une étude de France Stratégie, organisme de réflexion rattaché à Matignon, publiée ce jeudi, consacrée aux inégalités salariales.
Les hommes d’Outre-mer ont une probabilité d’être au chômage supérieure de 3% par rapport aux « hommes sans ascendance migratoire », peut-on lire. Ils ont aussi des salaires plus faibles, connaissent un « sur-chômage important » et leur accès aux postes les plus rémunérés est « moindre », explique France Stratégie. Leur situation a peu évolué et s’est même détériorée pour certains indicateurs depuis la crise de 2008.
Les femmes « perdantes »
Le constat est le même pour les femmes ultramarines pour qui les inégalités sur le marché du travail perdurent. Ces dernières « restent perdantes sur de nombreux tableaux : elles ont un taux d’activité plus faible, des salaires inférieurs à poste donné et un accès difficile aux postes les mieux rémunérés », pointe l’étude. Leurs chances de voir leur salaire augmenter a même diminué en 10 ans. De manière générale, les femmes rencontrent plus de difficultés à trouver un emploi que les hommes, même en étant davantage diplômées.
Moins de bacheliers chez les Ultramarins
Les Ultramarins sont victimes d’autres inégalités. Selon l’étude, la résidence en Zone urbaine sensible (ZUS) est trois à quatre fois plus élevée pour les natifs d’Outre-mer que pour les populations d’origine française ou européenne. De plus, si, la part de population ayant au moins le niveau du Bac a progressé pour tous les groupes étudiés sur la période 1990-2014, les hommes et les femmes ultramarins sont ceux qui ont les taux de bacheliers les plus faibles.
De telles discriminations sont une « injure au principe d’égalité », conclut le rapport. Elles posent un problème social. « Chaque discrimination engendre une injustice, induit une souffrance et bride un talent qui ne trouve pas à s’employer comme il le pourrait », termine France Stratégies.
Bonjour,
Ce qui est incroyable on voit ce racisme même en Outre Mer !!!
je me rappel avoir fait une demande a Madame Koury Directrice du CCI Guadeloupe , ma candidature a été refudée au benefice d’un candidat blanc qu’elle a fait venir de metropole.
Le pire nos représentants politiques locaux le savent que font ils pour nous???
Monsieur Lurel qu’avez vous fait pour les jeunes Guadeloupéens a part placer les memebres de votre famille dans les differents services du Conseil Régional… C’est vraiment honteux et triste nous vivons le racisme et la discrimination en Métropole et meme chez nous les patrons blancs font tout pour faire venir en Outre Mer des blancs comme eux et même donnent des concignes pour que l’on puisse pas embaucher des Antillais aux Antilles