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Alençon. Un détenu se fait livrer un colis pour Noël de 59 kilos

Non mais c’est une blague ? En France, on peut se faire livrer dans sa cellule un colis de 59Kg (alors que la limite est de 5Kg) et en plus, qu’il ne soit pas fouillé ! Vous avez dit niveau d’alerte maximum ?

Ce type peut carrément ouvrir une épicerie ou un magasin de téléphonie voire vendre des substances illicites et on n’en saura rien… ou trop tard.

Quid de la sécurité des personnels ? 

Andouillette, Sanguette, Bouchon d’Alençon ; autant de spécialités qui peut-être constituent innocemment ce colis hors gabarit : alors l’esprit de partage à défaut de celui de Noël, fera peut-être le bonheur de ses compagnons de cellule, voire de tout l’établissement !

RP-Le COLLECTIFDOM

coliskilos

Il a fallu un transpalette pour livrer le colis dans la cellule du détenu de Condé-sur-Sarthe. | Fotolia.

La pilule a du mal à passer chez les surveillants du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe. Un détenu vient de recevoir un colis de 59 kilos. Livré en transpalette.

Habituellement, juste avant les fêtes de fin d’année, chaque détenu peut recevoir un colis de Noël de sa famille. Poids autorisé : 5 kg. Cette année, au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, près d’Alençon, la balance a un peu explosé. « La direction, avec probablement l’assentiment de la Direction interrégionale, a décidé d’octroyer royalement un laissez-passer pour faire entrer un colis de 59 kg, au bénéfice d’un braqueur multirécidiviste et auteur d’évasions spectaculaires », lance le bureau national du syndicat Force ouvrière, dans un communiqué de presse.

Le colis était si lourd qu’il a fallu un transpalette pour l’amener jusqu’à la cellule du détenu. À l’intérieur, beaucoup de nourriture « mais rien n’a été fouillé », déplore Emmanuel Baudin, secrétaire interrégional de Force ouvrière pénitentiaire. Pas plus les paquets de gâteaux que les sachets de farine que contenait le colis. Une preuve supplémentaire, pour le syndicat, que l’administration pénitentiaire « cède sur tout ».

« Les détenus sont rois, les surveillants sont en permanence humiliés. Les collègues n’en peuvent plus… Il est urgent que la Direction de l’administration pénitentiaire se positionne et applique des consignes claires », poursuit Emmanuel Baudin. Contactées, la direction du centre pénitentiaire et la Direction interrégionale n’ont pas souhaité répondre à nos questions.

Delphine LE NORMAND.

http://www.ouest-france.fr/

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Cette entrée a été publiée le 20/12/2015 par dans Société, et est taguée , , .

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