A Delft en Hollande, l’ingénieur martiniquais Bruno Saint Rose planche sur le futur système qui captera les déchets plastiques en mer. Ce spécialiste de la mécanique des fluides a rejoint Boyan Slat, le jeune Hollandais à l’origine de cette aventure dénommée The Ocean Cleanup.

© CB Bruno Sainte-Rose et Boyan Slat à l’Institut maritime des Pays-Bas
A Delft en Hollande, l’ingénieur martiniquais Bruno Saint Rose travaille sur le futur système qui captera les déchets plastiques en mer. Ce spécialiste de la mécanique des fluides a rejoint Boyan Slat, le jeune Hollandais à l’origine de cette aventure dénommée The Ocean Cleanup. Cet Hollandais a réussi le plus gros crowfunding pour une association à but non lucratif sur internet.
Une aventure nouvelle
Personne ne s’était lancé dans une telle aventure avant Boyan Slat. The Ocean Cleanup est un projet totalement nouveau. C’est d’ailleurs ce qui a séduit l’ingénieur martiniquais Bruno Sainte-Rose. En plus, le jeune Hollandais est un as de la communication. Il est demandé partout dans le monde pour faire des conférences, ce qui lui permet de financer son projet. Aux Pays-Bas, les premiers essais de ce système de nettoyage de déchets plastiques en mer ont débuté à l’Institut maritime néerlandais.
La1ère s’est rendue à Delft sur les pas de Bruno Sainte-Rose. Regardez ce reportage :
Plurieurs étapes et les sargasses ?
Boyan Slat procède par étape. Début 2016 un prototype sera déployé en mer du Nord au large de la Hollande puis fin 2016 un système sera mis en place au large d’une petite ville portuaire du Japon. L’objectif finale reste en 2020, le déploiement du système pour nettoyer la concentration de plastiques dans le Pacifique Nord, le fameux gyre découvert en 1997 par l’explorateur américain Charles Moore. Boyan Slat nous a même confié que son système de nettoyage en mer pourrait permettre faciliter le ramassage des algues sargasses en mer.
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