La santé dans les Outre-mers : Une responsabilité de la République

A télécharger : Rapport de la Cour des Comptes – Sante Outre_mer
La Cour des comptes rend public, le 12 juin 2014, un rapport sur la santé dans les outre-mer. Avec leurs spécificités géographiques, humaines et organisationnelles, les départements et collectivités d’outre-mer ont en commun d’être confrontés à des problématiques sanitaires d’une nature et d’une ampleur souvent particulières. Si les collectivités d’outre-mer ont un statut qui, aux termes de l’article 74 de la Constitution, « tient compte des intérêts propres de chacune d’elles au sein de la République », la République est une. Quelles que puissent être les organisations politiques et administratives, il appartient en dernier ressort à l’État d’en être l’ultime garant et de veiller à ce que soit assurée l’égalité de chacun dans le domaine de la santé.
Sommaire du rapport
- délibéré
- introduction
- une situation sanitaire marquée par des difficultés persistantes
- des situations contrastées
- une réduction différenciée des retards de développement humain des déterminants de santé très contrastés
- des écarts de dépenses mal connus mais considérables
- des difficultés sanitaires persistantes
- la mère et l’enfant : des retards préoccupants
- des risques infectieux importants
- des conduites addictives spécifiques
- le poids des risques environnementaux : l’exemple du chlordécone
- une mise en cohérence des données de santé
- des systèmes de santé a la peine
- la prévention : une priorité perdue de vue
- des dépenses inégalement connues, des efforts disparates
- des services de protection maternelle et infantile inégalement à même de remplir leurs missions
- un dispositif de santé scolaire et universitaire à renforcer
- des soins ambulatoires inégalement accessibles
- des écarts de densité considérables à rééquilibrer
- les coopérations interprofessionnelles : des réticences à lever
- l’hôpital : un rôle central mais des insuffisances de gestion
- un rôle central
- une gestion à améliorer
- une qualité des soins inégale
- permanence des soins et urgences : une situation tendue
- les limites de la permanence des soins ambulatoires
- des services d’urgence hospitaliers souvent en surcharge
- des évacuations sanitaires aux problématiques très spécifiques
- les alternatives à l’hospitalisation conventionnelle : un développement inégal
- la chirurgie ambulatoire
- l’hospitalisation à domicile
- la télémédecine
- la gestion des ressources humaines : un enjeu essentiel
- le vieillissement des professions de santé : des difficultés accrues à anticiper
- des niveaux de rémunération libérale parfois élevés
- l’effet des majorations géographiques sur le coût de la vie dans les outre-mer
- la gestion du personnel hospitalier : un manque de rigueur préjudiciable
- un appareil de formation à renforcer
- la nécessite d’une stratégie publique
- l’état trop souvent en retrait
- un pilotage national défaillant
- des leviers différents selon les outre-mer
- le plan santé outre-mer de 2009 : « une faible impulsion stratégique »
- quatre situations difficiles : mayotte, la guyane, saint-pierre et miquelon, wallis-et-futuna
- mayotte
- la guyane
- saint-pierre et miquelon
- wallis-et-futuna
- conclusion générale
- récapitulatif des recommandations
- réponses des administrations, des organismes et des collectivités concernés
Si c’est une « responsabilité de la République », on peut se demander raisonnablement si c’est réellement une priorité ?
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