g
Une URGENCE partagée : comprendre et réduire la pollution plastique pour une planète préservée
90% des plastiques présents en mer proviennent des continents… aucun océan n’est préservé par la présence massive de plastiques (8 à 10 millions de tonnes déversées par an, plusieurs centaines de millions de tonnes identifiées comme à la surface d’un océan)…ces plastiques véhiculent des perturbateurs endocriniens, métaux lourds et autres polluants, et sont autant de pièges de biodiversité pour les poissons, mammifères marins et oiseaux qui les avalent.
Alors que la France accueille la conférence sur le climat ParisClimat2015, générant une mobilisation nationale et internationale pour l’environnement, il est grand temps de COMPRENDRE, d’EXPLIQUER et d’AGIR.
C’est pourquoi Expédition 7e Continent, œuvre pour un océan préservé en 2015 par 2 expéditions combinant des savoirs-faire scientifiques, pédagogiques, médiatiques structurées autour d’un engagement commun par l’action, du 15 mai au 15 Juin 2015 en Atlantique Nord et Décembre 2015 / Janvier 2016 en Atlantique Sud.
C’est possible de tout nettoyer ?
L’idée d’un aspirateur sous forme de drone marin a déjà été imaginée par des étudiants en design de Valenciennes (Nord). Objectif : repêcher les plastiques grâce à un engin de 5 m de haut et 3,6 m de diamètre. Le projet est resté, pour le moment, au stade de l’utopie.
Plus improbable, le cabinet d’architectes néerlandais WHIM travaille à la construction d’une île à partir de la récupération des déchets. Ayant d’abord imaginé ce territoire au beau milieu du Pacifique, les spécialistes de WHIM planchent désormais sur la construction d’îlots en bordure des villes comme à Rotterdam (Pays-Bas), à l’embouchure de la Meuse.
Plus récemment, une initiative d’un jeune homme de 19 ans, Boyan Slat, a permis d’explorer une nouvelle piste. Il propose de capter les déchets grâce à des barrages flottants auto-alimentés par le soleil et la houle de l’océan.
Son projet serait même rentable car le recyclage des matières plastiques récupérées pourrait rapporter, selon son équipe, 500 millions de dollars.
Pourquoi personne ne fait rien ?
La récupération de ces déchets s’avère complexe pour plusieurs raisons. D’une part, leur taille réduite et la profondeur où ils se situent nécessitent des investissements techniques importants. De plus, les moyens utilisés pour collecter ces résidus microscopiques risquent de menacer la faune et la flore marine, sans oublier que le coût d’une telle opération pourrait s’avérer particulièrement élevé. Des questions se posent également sur la durabilité d’un tel nettoyage.
Enfin, les opérations sont aussi complexifiées en raison de l’éloignement des gyres, situés dans les eaux internationales. Entre la distance et l’impossibilité de pointer un responsable direct du phénomène, rien ne pousse les Etats à trouver des solutions politiques à cette problématique écologique.
Commentaires récents