INVITÉ RTL – Après le passage du cyclone Béjisa, l’état de catastrophe naturelle se fera « dans les meilleurs délais », affirme le ministre qui reconnait « un soucis » concernant l’avance des fonds. Le passage du cyclone Bejisa sur l’île de la Réunion a fait une victime et de nombreux dégâts matériels. Les routes sont dévastées, des centaines de maisons sont abîmées, des bateaux ont coulé, et l’agriculture est sinistrée : les terrains, les équipements et les récoltes sont impactés.
Les réunionnais ont réclamé une déclaration de , à laquelle le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, sur place depuis samedi matin, a répondu favorablement.
L’état de catastrophe naturelle se fera « dans les plus brefs délais »
Thierry, qui possède 3 hectares d’arbres fruitiers, des plantations sous serre et des élevages de poulets fait état des dégâts sur RTL. « J’ai des arbres fruitiers, tous mes fruits sont tombés, on ne peut plus faire la récolte », explique-t-il. Quant aux panneaux de ses bâtiments d’élevage, ils « ont quasiment volé en éclats ».
« 80 à 90% des récoltes sont parties », affirme-t-il, « ça nous met dans des difficultés financières ». Thierry interpelle Victorin Lurel : « je demande au ministre de faire le nécessaire pour le déblocage de finances pour les catastrophes naturelles, que nous éleveurs et planteurs on puisse redémarrer nos exploitations et nos cultures. »
Une demande à laquelle le ministre répond favorablement. L’état de catastrophe naturelle « se fera dans les meilleurs délais dans la mesure où les agriculteurs, les particuliers et les collectivités auront fourni au préfet de la région les dossiers », confirme Victorien Lurel sur RTL.
Égalité de traitement avec la Bretagne
Les dossiers pourraient être examinés lors du comité inter-ministériel qui aura lieu fin janvier, en même temps que ceux de la Bretagne. « Il n’y aura pas de différence de traitement entre les sinistrés bretons et les sinistrés réunionnais », souligne le ministre des Outre-mer.
Pour les pertes de fonds et de récoltes « il a des textes classiques, des procédures connues qu’on va appliquer rapidement », affirme-t-il.En revanche, reste à résoudre le problème de l’avance des fonds. Pour le cyclone Dumile qui a frappé l’île en janvier 2013, des agriculteurs assurent avoir touché l’argent seulement à l’automne. Le ministre a lui affirmé que les dernières indemnisations étaient intervenues en juillet.
Mais il reconnait qu’il faut agir « sur le pré-financement en attendant l’arrivée des fonds ». « C’est un vrai soucis qui est posé au niveau national et dans tous les départements d’Outre-mer, il faut donc voir comment pré-financer avec les collectivités, les banques, les coopératives« , dit-il.
Le passage du cyclone Bejisa sur l’île de la Réunion a fait une victime et de nombreux dégâts matériels. Les routes sont dévastées, des centaines de maisons sont abîmées, des bateaux ont coulé, et l’agriculture est sinistrée : les terrains, les équipements et les récoltes sont impactés.
Les réunionnais ont réclamé une déclaration de l’état catastrophe naturelle, à laquelle le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, sur place depuis samedi matin, a répondu favorablement.
Thierry, qui possède 3 hectares d’arbres fruitiers, des plantations sous serre et des élevages de poulets fait état des dégâts sur RTL.
« J’ai des arbres fruitiers, tous mes fruits sont tombés, on ne peut plus faire la récolte », explique-t-il. Quant aux panneaux de ses bâtiments d’élevage, ils « ont quasiment volé en éclats ».
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