Source : http://www.la1ere.fr/
La municipalité de Saint-Denis, dans le 93, a installé sur le parvis de l’Hôtel de ville une banderole de soutien aux otages français enlevés au Niger. Elle y restera jusqu’à leur libération, a promis le maire Didier Paillard.
Après Paris dans la matinée, c’était Saint-Denis dans le “9-3” d’apporter son soutien aux otages Thierry Dol, Marc Féret, Pierre Legrand et Daniel Larribe, samedi après-midi.
Très peu de monde, une trentaine de personnes sur le parvis de l’Hôtel de ville balayé par de fortes rafales, mais de la ferveur. Devant la banderolle de soutien aux otages, le maire de Saint-Denis, Didier Paillard, a promis que celle-ci demeurerait en place “jusqu’à la libération des otages”. “Et j’espère qu’elle ne restera pas longtemps”, a lancé quelqu’un dans l’assistance.
Devant les personnes présentes dont Awri Dol, l’épouse, originaire du Burkina Faso, de Thierry Dol, l’oncle de ce dernier a rappelé que Thierry Dol (de parents martiniquais) est né dans la ville de Saint-Denis, en évoquant quelques bons souvenirs.
Avaient également fait le déplacement Viviane Romana, conseillère régionale (socialistes et apprentés) d’Île-de-France, son époux Serge Romana, président du Comité Marche du 23 mai 1998 (CM98), et les représentants de l’association CollectifDom (Serge Dalin) et de la Fédération Total Respect – Tjenbé Rèd (David Auerbach Chiffrin).
Au final, on se demande quand même pourquoi, après presque trois ans de captivité, la question des otages au Sahel n’est pas plus mobilisatrice, au regard de la faible participation aux rassemblements de Paris et de Saint-Denis. Ils ne sont pas oubliés certes, mais jusqu’à quand ?
A plus de 1.000 jours de captivité pour Thierry Dol, Marc Féret, Pierre Legrand et Daniel Larribe, otages d’Al-Qaida au Sahel, les familles, exaspérées, ont décidé de changer de stratégie. Et de se faire entendre.
En dépit d’un temps maussade et de quelques gouttes de pluies, environ 400 personnes étaient rassemblées samedi matin sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris, répondant à l’appel à la mobilisation des familles des otages français détenus au Sahel depuis septembre 2010.
La première adjointe au maire de la capitale, Anne Hidalgo, était venue apporter son soutien, de même qu’Hervé Ghesquière, le journaliste de France 3 qui fut otage des talibans d’Afghanistan durant 18 mois entre décembre 2009 et juin 2011. Egalement présents, des familles ou des représentants d’autres otages français à travers le monde, comme des membres de la famille réunionnaise de Francis Collomp, enlevé au Nigéria depuis décembre 2012.
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