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Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais

7e commémoration de l’abolition de l’esclavage

Le 10 mai est en France la journée nationale des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leur abolition, en référence à la loi Taubira qui a permis la reconnaissance de l’esclavage et de la traite comme crime contre l’humanité. 

 

L’un est venu… L’autre pas, à la différence de ce qu’il avait vécu lui-même lors de la passation avec M. Chirac.

C’est vrai aussi que l’Outre-mer a largement contribué à l’élection du nouveau président de la République.

M. François Hollande  avait une présence très symbolique car n’a pas prononcé de discours étant « Président élu ».
Étaient présents : Jean-Pierre Bel, président du sénat, Christiane Taubira députée de Guyane , Marie-Luce Penchard  ancienne ministre de l’Outre-mer, le sénateur Serge Larcher ou encore l’historienne François Vergès. Bertrand Delanoë est venu les rejoindre sur scène.

M. Hollande a aussi pris soin d’exprimer sa « reconnaissance vis-à-vis de l’ensemble de l’Outre-mer » qui lui a « donné beaucoup à travers ses suffrages ». 
Ces territoires, et particulièrement les Antilles et la Réunion, lui ont apporté plus de 660.000 voix, à mettre en perspective avec les 1,14 million de voix de différence avec Nicolas Sarkozy. 
A l’occasion de ce 10 mai, institué « journée nationale » depuis seulement 2006, le président élu a tenu à « parler à toute la France et à tous les jeunes qui ignorent qu’il y a eu, dans un passé qui n’est pas très lointain, une traite, un esclavage » qui ont été des « phénomènes mondiaux ». 
Pour souligner cet aspect, des représentants des pays européens aussi impliqués dans la traite (Portugal, Pays-Bas, Suède, Espagne, Danemark, Royaume-uni) ont participé à la commémoration. 
Le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, a appelé, dans la seule allocution officielle, à donner « la place conséquente qu’elle mérite » à cette histoire et à « rétablir les faits, montrer leur complexité ». AFP

 

Tout d’abord, il n’y avait personne à cette commémoration comme vous pouvez le constater sur cette photo.

C’était comment dire… pas très préparé ou fait sans enthousiasme et en plus,  j’ai même trouvé le temps long.
Commémoration ne veut pas dire qu’on est obligé d’avoir une tête d’enterrement et n’empêche pas de se tourner vers l’avenir et la jeunesse qui à souvent du mal à se sentir impliquée et qui ne risque pas de le faire si on ne l’informe pas.

Non, je ne considère pas que « c’est installé » et comme je le dis chaque année : ce n’est pas populaire : il faut être « invité », on ne recours pas assez aux associations, on ne communique pas vers tous les français.

K Clare.

10 mai 2012 – 7e commémoration de l’abolition de l’esclavage

10 mai 2012 – 7e commémoration de l’abolition de l’esclavage

10 mai 2012 – 7e commémoration de l’abolition de l’esclavage

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Cette entrée a été publiée le 12/05/2012 par dans Politique, et est taguée , , , .

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